Saint Sulpice-Laurière

La papeterie

 

 En aval des étangs créés par les Grandmontains pour s’approvisionner en poissons – ils étaient végétariens –  des moulins tiraient parti de l’eau qui s’échappait en cascade. Ils étaient partout équipés, entretenus et exploités par la  puissance locale, Eglise ou Seigneur. En 914 le Chapitre de Saint Etienne possédait l’alleu de Carraliacus (St Just le Martel) « avec  les serfs, maisons, terres, champs et moulins à farine ». Les moulins de la Cité lui furent attribués par le vicomte vers 1020-1040 . En 1188 l’évêque impose sa loi pour que rien ne gêne l’arrivée de l’eau aux moulins, pour que les dégâts causés par le bois flotté soient réparés, et il perçoit les droits de pêche des écluses. En 1472 il établit pour ses moulins un bail de 29 ans au prix de cent sétiers de seigle et les réparations. L’Ordre de Malte possédait sur la Gorre, au village des Ardilloux, le Moulin du Commandeur qui fonctionna,  jusqu’en 1796. 

Blondeau, marquis de Laurière, était propriétaire de la Papeterie de l’Etang, à Saint Sulpice-Laurière. Il émigra et ses biens furent vendus. La papeterie échut au citoyen Vénassier qui en était le fermier depuis la mort de Champeau son beau-père. Les moulins à  farine, en ces temps de disette, étaient mieux valorisés que les meules à chiffons. le maître papetier se trouva seul à enchérir, de sorte que l’adjudication se fit pour le montant de la mise à prix.

.

 Google avec « supports d’écriture », nous fournit le panorama des vecteurs de la pensée , depuis les parois des grottes, les plaques d’argile des marchands  Phéniciens plus aisément transportables, les riches et précieux manuscrits moyenâgeux avec leurs enluminures  rehaussées de feuilles d’or, jusqu’au papier,  véhicule de la culture délaissé et pourtant irremplaçable dans l’actuelle débauche de sons, d’images, de numérique, d’instantané et de fugace, providence des illettrés. 

La fabrication du papier de chiffon:  

 

Manuscrit du Cachemire – 1699 – 

1 – Le marteau-pilon et la roue à aubes. 

2 – Deux hommes dans une toile tendue, rincent la pâte à papier. 

 3 – La « forme », tamis constitué de baguettes en bois d’oranger; sa taille donne le « format » à la feuille. 

4 – La pâte allongée d’eau est en suspension dans la cuve. Le papetier la recueille  dans la « forme ». 

5 – La feuille est démoulée et marquée. 

6 – Le puits et sa poulie. 

7 – Les feuilles intercalées de feutres sont pressées entre deux planches. 

8 – 9 Elles sont vérifiées avec un large pinceau puis mises à sécher sur un fil. 

10 – Elles sont encollées à l’amidon puis polies à la pierre. 

  

Le papier qui fut mis au point par les chinois 1 siècle avant J C et dont les marchands arabes vulgarisèrent  la fabrication en occident au VIII° siècle était composé de chiffons…décomposés . La collecte des chiffons était du ressort du chiffonnier: 

 

 Les chiffons passent  entre les mains des délisseuses qui éliminent les bourrelets et les corps étrangers, puis ils macèrent pendant quelques semaines au pourrissoir où ils se ramollissent, ils  sont dérompus c’est-à-dire débités en petits morceaux. La pile à maillets – ci-contre  est la phase mécanisée de cette industrie où on manipule beaucoup. 

Une chute d’eau – D –  anime le dispositif.  Dans l’axe de la roue à aubes: un « arbre » – B – hérissé de cames et un alignement de lourds pilons armés de fers à leur extrémité. Une suite de godets dont l’ensemble constitue la pile contient la matière à triturer et reçoit un apport d’eau – gouttière 2 – .   4 cames – 3 visibles – correspondent au 1er pilon qui bat donc quatre fois à chaque tour de l‘arbre. (« Encyclopédie » de Diderot )

Le « nom-de -jésus »avait un format de 56 x 72.

Le format « petit-raisin » sortait d’une forme de 48 x 63;

Ces noms correspondaient au dessin en relief fixé sur le fond de la forme : cloche, fleur de lys, soleil…qui créait sur la feuille   une moindre épaisseur: un filigrane.

.

Interprétation: Il y a quelques années, à la vente de la filature Bissol, le nouveau proprétaire fit le vide dans les locaux de la fabrique. Parmi les encombrants  il se débarrassa du dernier appareil que le filateur avait renoncé à remuer: l’antique pile des papetiers, un énorme tronc de chêne d’environ 10 m, percé d’alvéoles, chaque trou ayant correspondu  à un pilon. Cette gigantesque et mystérieuse « mangeoire » qui intriguait les habitués du lieu séjourna quelque temps à la décharge de Poperdu, alignée contre la clôture de grillage avant son retour définitif au Néant et à l’oubli.

Rectification:….. Lire le commentaire où M et Mme Blondin  rendent compte  de la surprenante mise au jour de ce vestige au cours des travaux de réfection de la digue de l’étang. On peut se risquer à dater l’enfouissement d’avant l’arrivée des premiers filateurs, càd dans la 2ème moitié du XIX° siècle: vers 1860 le commissaire de police de Laurière signale un incendie à la filature de l’étang (voir archives de la mairie de Laurière) 

  

Le  fermier Vénassier n’était pas encore devenu maître du moulin à papier du marquis lorsqu’en 1792 il eut un grave pépin mécanique: l’arbre très ancien – probablement la pièce d’origine – se rompit et les pilons cessèrent de pilonner. Le propriétaire étant absent pour cause d’émigration, le papetier s’adressa à Thoumas, le maire de Laurière , et à Leblois, commissaire du Peuple: 

« Aujourd’hui vingt un octobre 1792 première année de la République française environ quatre heures du soir est comparu en la chambre commune le citoyen pierre Vénassier maire de la commune de Paulhac demeurant au bourg dudit Paulhac, leque nous a dit qu’à la suite de feu Joseph Champaud il jouit le moulin appelé de la papeterie de l’étang psse de …Saint Sulpice-Laurière aux mêmes clauses et conditions que ledit feu Champaud en jouissait, qu’il lui est survenu que l’arbre le plus long servant à l’usage dudit moulin est cassé, qu’il faut qu’il soit remplacé par un autre arbre chêne suivant qu’il en résulte par le procès verbal qui en a été dressé ce jourd’hui par les citoyens officiers municipaux de la commune de Saint Sulpice daté de ce jourd’hui, que ce moulin ne pouvant tourner sans que de préalable il soit remplacé par un autre arbre chêne, n’ayant dans ladite commune de St Sulpice aucun arbre capable à remplacer celui qui est cassé, de même instruit qu’il peut se trouver dans la forêt de Laurière ou s’il y en avait pas, qu’il y a plusieurs poutres scituées au lieu de Laurière parmi l’une desquelles il peut s’en trouver quelqu’une qui pourrait être suffisante pour l’usage dud moulin demande attendu qu’il y a plusieurs ouvriers qui ne travaillent pas, que par conséquent les ouvriers sont à sa pure charge, désirant à être autorisé à prendre l’une desdites poutres pour remplacer l’arbre dudit moulin qui est cassé et a signé Vénassier.  » 

« Nous maire et officiers municipaux de la commune de Saint Michel Laurière, vu le requis du citoyen… Pierre Vénassier et attendu l’urgence de faire aller le susd moulin à papier consentons  à ce que led. citoyen Vénassier fasse la recherche tant dans lade. forêt que parmi les poutres qui sont au présent lieu appartenant à la Nation comme biens de Léonard Blondeau émigré qui était tenu de fournir le bois qui était nécessaire aud. moulin et du tout du consentement supr de la commune fait les jour mois et an que dessus. »

Thoumas maire             Dufourt

Cette matière première et ce  mode de fabrication directement hérités des chinois et longtemps pratiqués furent remplacés vers 1850 par l’emploi de  la paille de seigle, abondante en Limousin au XIX° siècle.:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L‘encollage  était l’ultime manipulation. La feuille après un premier séchage avait les vertus du buvard. On devait l’imperméabiliser pour pouvoir écrire dessus, et dans ce but on cuisinait  un bain (voir  »la chaudière à colle »)

 

 

 

 

   ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

 

 « Suis-je-t-il été suffisamment clair? demande le Maître ; les bons élèves m’adresseront leurs travaux. Pour les autres, les cancres, voici un procédé simplifié : (v. également note n° 2-18)

 

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….   Les ouvriers papetiers:

La République mit fin à l’Ancien Régime et en créa un nouveau, de pénuries et de restrictions. Les années 1794 et 1795 furent difficiles. L’écoulement n’était pas un problème car la Nation faisait un grand usage  de papier, mais la production, l’approvisionnement en chiffons était problématique en cette époque troublée, avec les réquisitions, la loi du maximum, les paiements tardifs en monnaie « de papier ». Pour trouver des chiffons, à l’armée les soldats doivent remettre leur tenue usagée avant d’en percevoir une neuve; les linges utilisés dans les hôpitaux sont portés dans les magasins de la République sous la surveillance des agents nationaux. Pour leur pain  les ouvriers s’en remettent à leur employeur.  Vénassier se livra à cette double quête pour faire fonctionner sa fabrique. Il s’adressa à la commune qui assumait les responsabilités du marquis émigré, et la commune demanda l’aide du district de Bellac. Il semble que les papetiers aient obtenu un traitement de faveur à la suite de ces démarches.

 

 

 

 

 

…Chargé de faire conduire au marché de Laurière de quoi approvisionner les ouvriers de la papeterie et ordonne en outre que les différentes municipalités du canton feront tout leur pouvoir pour l’approvisionnement desdits marchés, tant pour lesdits ouvriers que pour les autres citoyens, et que le pétitionnaire se transportera par devers le Citoyen Renoux, Commissaire envoyé dans le département de la Haute-Vienne pour prendre les renseignements nécessaires pour en plus accepter exécution de sa pétition et du présent arrêté iceluy en date du 14 Brumaire présente année. A Laurière ce 19 idem Troisième année de la République fse une et indivisible.

  Berger maire                         Gargot                           Noël                            Palisse 

 

 

 

 

 1776: décès de Bernard Bordeneuve, trente huit ans, originaire de « Paux en Béarnois », garçon papetier au moulin de l’étang .

    

1836: Le recensement indique une concentration de 14 journaliers, employés soit à la fabrique, soit dans l’agriculture, au lieu-dit « la papeterie ». Pas d’autre indice connu sur le personnel du moulin à papier de l’étang.

 

 

 

 La recherche de succédanés aux chiffons. La grande mutation –

Au cours du XIX° s les ressources en chiffons n’augmentèrent pas aussi vite  que les besoins de l’imprimerie et on dût extraire la cellulose fibreuse des végétaux ligneux. Aujourd’hui le papier est fabriqué à partir du bois, du sapin essentiellement. Le Canada, la Finlande où les ressources en bois paraissent inépuisables ont une puissante industrie papetière. Il  fallut mettre au point une méthode pour neutraliser la lignine que contient le bois , et  qui dégage à terme de l’acidité: les fibres se disloquent et le document devient friable et cassant.

La paille de seigle ne présentait pas cet inconvénient. Le seigle, céréale pauvre, s’accommode de l’acidité du sol et de procédés de culture rudimentaires. Dans le canton de Laurière c’était une ressource abondante. Mais sa mise en oeuvre impliquait le remplacement des piles et des pilons traditionnels par l’installation d’un nouvel équipement. En effet l’extraction de la cellulose fibreuse  nécessite des lessiveurs rotatifs chauffés à la vapeur, l’utilisation des solutions chimiques – soude caustique, potasse –  puis de la chaux pour blanchir les fibres débarrassées de leurs incrustations ligneuses. La cellulose ou pâte blanchie, était égouttée, passée à un presse-pâte  et vendue sous forme de plaques, de  »cartons », nouvelle matière première. Le coût de fabrication était réduit de moitié.

C’était une mutation, un autre métier. On eut du mal à s’y résoudre et les moulins à papier dans les dépendances de La Souterraine qui centralisait la production disparurent peu à peu. A Saint Sulpice le dernier papetier était Léonard Sabourdy, veuf, âgé de 61 ans en 1836 et qui  n’avait qu’une fille.  Il fut remplacé au moulin par un filateur. 

La filature –

Les choses ne furent pas faciles pour tous dans cette nouvelle filière. Pour M. Séguy elles furent même catastrophiques. Le 8 décembre 1866 le commissaire de Police signale un incendie dans l’usine. M. Séguy est alors en faillite depuis trois ans et rembourse 50% de ce qu’il doit pour se réhabiliter.

En 1884  Jouannetaud Jean dirige la filature avec sa femme Anne Decrossas, 43 ans, et un ouvrier de 24 ans, Jean Legarde. Tout n’a pas dû bien marcher pour lui non plus car on retrouve en 1901, à Frontignac, M. Jouannetaud Jean, 63 ans, avec son épouse Anne Decrossas,60 ans. Il est devenu tisserand.

En 1901 la filature est entre les mains de  Faure Alphonse, 40 ans. Il arrive de St Léonard. Sa 2de épouse Marie Royer a 24 ans. Quatre garçons: Edouard, 14 ans; Louis, 10 ans; Marcel, 6 ans et René, 5 mois. Ils emploient comme ouvrier Auguste Lafarge, qui est un beau-frère du filateur. En 1906 la petite Jeanne a quatre ans; elle est née  à Limoges; un ouvrier, Guillaume Labrune, né en 1847 a été recruté pour renforcer l’équipe à l’usine . Edouard travaille à la filature avec son père. En 1911 Paul Lachaud né en 1893 est un nouvel ouvrier. En 1921 la main d’oeuvre est constituée de Ld Fougeras, né en 1870 à Lges; Ld Canard, né à Isle en 1890, et Aimable Vasseur 28 ans, né à Vimy (Pas de Calais). Marcel seconde son père.

En 1936  Alphonse a – ou aurait eu –  75 ans; c’est l’arrivée d’Armand Bissol, né à St Pierre de Fursac en 1906;  de son épouse Doucinaud Marie-Rose et de leur fils Michel, né en janvier 1931. Avec eux la filature connaîtra des sommets de prospérité, puis disparaîtra au profit d’un commerce de moquettes animé par Michel et son épouse.

 

 

6 commentaires »

  1. toujours pas de reponses de votre part,c pas sympa entre st sulpicien!!!!

    Commentaire par ballet — 18 décembre 2009 @ 21 h 49 min

  2. Lorsque les travaux de la route de l’étang de la papeterie ont été refaits, il a fallu creuser profond pour voir d’où venait que la route s’était à nouveau affaissée (début des années 2000).
    On a trouvé très profondément enfouie au pied de la digue côté gites, et la supportant en partie, la pile creusée de trous, longue de 10 m dont vous parlez, très imposante. Elle est restée le long de l’étang durant le temps des travaux, et on se demandait à quoi elle avait servi.
    Puis un jour elle a disparu.
    Nous n’avons jamais su où elle était passée.

    Vous parlez de la décharge de Poperdu. Et ensuite ?
    Elle est partie où ?
    Elle a fini comment ?

    C’est triste un village qui a un patrimoine comme à St Sulpice, qui pourrait être mis en valeur en fédérant les bonnes volontés.
    Mais voilà ! cela ne doit pas intéresser grand monde !

    Pour votre information, la propriété Bissol qui comportait les bâtiments de la filature n’ont jamais été vendus à l’époque que vous indiquez. La pile était déja enfouie depuis longtemps vu son état.

    Les actuels propriétaires qui ont acheté à la famille Bissol Salon sont des Anglais qui ont acheté en 2003. La pile avait été exhumée depuis plusieurs années.

    La famille Bissol avait déjà vendu l’autre partie de sa propriété en 1993. Nous l’avons acheté ensuite en 1998.

    L’information que vous donnez sur les auteurs de l’enfouissement de cette pile, est donc fausse.

    CE SERAIT SYMPA DE RECTIFIER !

    Vu l’état de la pile, nous avons estimé que cet enfouissement ne datait pas d’hier. Certainement même avant les établissements Bissol. Il suffirait de voir aux archives l’historique des réfections de la route /digue de l’étang pour trouver des époques probables d’enfouissement de la pile destinée à servir d’assise à la digue.
    Voila !

    Bravo en tout cas pour votre site très documenté, je me suis régalée !

    Une ancienne habitante du bord de l’étang de la papeterie de St Sulpice-Laurière

    Commentaire par Mr et Mme Blondin M — 1 Mai 2010 @ 20 h 06 min

    • Ce site reçoit chaque jour depuis quelque temps et d’un peu partout, des visiteurs qui expriment leur intérêt pour telle page ou telle autre, mais vous êtes la toute première à apporter un indice qui fait avancer « l’enquête ». Soyez-en d’autant plus chaleureusement remerciée que ma documentation sur ce moulin à papier de l’étang est indigente et décevante. J’ai longtemps hésité à ouvrir cette page. Encore merci pour votre commentaire constructif! Et ne soyez pas trop pessimiste pour la défense du patrimoine; peut-être qu’un jour dans le petit monde de la magouille saintsulpicienne ça deviendra un argument électoral.
      L’association « Nature et Patrimoine-Laurière » rassemble des gens sérieux, actifs, indépendants et désintéressés, que je salue au passage.

      Commentaire par saintsulpicelauriere — 1 Mai 2010 @ 22 h 41 min

  3. Bonjour, je m’appelle Francis FAURE et je suis l’arrière petit-fils d’Hippolyte FAURE (Alfonse)qui a exploité la filature à la fin du 19ième et début du 20ième siècles.Pourrais-je avoir des renseignements à son sujet, si vous en possédez ? Je sais qu’il a vendu la filature aux BISSOL mais je ne connais pas l’année.
    Bravo pour votre site, il est superbe !!

    Commentaire par FAURE — 14 novembre 2010 @ 19 h 43 min

    • Je pourrais presque vous répondre que j’ai bien connu votre arrière grand-père: ce serait en partie la vérité parce que le père Bissol – Armand – racontait volontiers son arrivée et ses débuts à Saint Sulpice. Il était originaire de St Pierre de Fursac – Creuse. Quand Alphonse a coupé le fil, son âge était bien avancé, et le XX°s aussi. C’était dans les années 30. Il avait alors plus de 70 ans. Il travaillait avec un de ses -nombreux- fils: Marcel ça vous dit quelque chose? L’usine devait bien marcher puisqu’ils avaient plusieurs ouvriers. Je ne sais pas pourquoi ils ont vendu leur affaire. Alphonse Faure et Armand Bissol étaient des hommes courageux, dynamiques et entreprenants. Par leur travail ils contribuaient à la vie et à la richesse du pays.
      La mémoire me fait défaut pour des renseignements plus précis. Si je retrouve quelque chose je l’ajouterai à ma page « papeterie » ou je vous l’adresserai par mail. Je vous conseillerais bien les Archives Départementales, série m, mais depuis le mois de juillet on y cherche des champignons et des micromoisissures, de nombreux documents ne sont plus disponibles et ça va durer encore plusieurs mois…
      Amitiés

      Commentaire par saintsulpicelauriere — 15 novembre 2010 @ 20 h 02 min

      • Bonjour, je m’appelle Jean-Pierre FAURE (le frère de Francis) un autre arrière petit fils d’Alphonse FAURE. J’ai trouvé votre site qui m’a bien intéressé et m’a permis d’échanger avec mon frère Francis sur ce sujet. Marcel était bien notre grand père paternel et avait ouvert une filature à St Vaury (Creuse) dans les années 30. Son frère Louis est mort pour la France en mai 1915. Rien sur Edouard et René. Quand à Jeanne, née d’un second mariage avec Marie Boyer je crois (et non Royer comme vous l’avez noté), rien non plus. Si vous possédez d’autres renseignements, nous sommes bien entendu intéressés. Je ne peux, avec mon frère, que vous remercier de tous ces renseignements qui nous indiquent avec force les liens qui nous unissent à notre passé.
        Amitiés.

        Commentaire par FAURE Jean-Pierre — 25 août 2014 @ 11 h 13 min


RSS feed for comments on this post. TrackBack URI

Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.